Le pays a l'âge de ses artères

Publié le par Marcelle Lheur

Nos grands communicants -pour ne pas dire notre élite politique hors sol-  se découvrent un goût ( tardif bien que pré-électoral) pour le dialogue et la consultation des électeurs. Mieux vaut tard que jamais en espérant qu'il ne s'agisse pas d'une velléité de circonstance.

C'est malheureusement sous la pression de la rue et au pied du mur, de crainte d'une véritable guérilla civile ( pour ne pas parler de guerre ) et de dommages collatéraux économiques, que nos dirigeants se lancent dans l'exercice politique difficile du repli tactique hollandien. On ne claironne plus l'assaut mais l'on convoque la concertation sociale «  tout azimut et en même temps », sans garantie de résultats.

Notre exécutif a choisi de flatter l'intelligence collective du terroir et adopte un style pragmatique qui intègre le fait qu'on a beau détenir  la jeunesse, la souplesse et l'agilité requises par le progrès et la globalisation mondiale, le pays a l'âge de ses artères. Mon médecin m'a dit que faire du sport éloigne le risque de crise cardiaque, mais en cas de sénescence caractérisée, il faut savoir faire du sport adapté.  La belle Brigitte a du passer par là.

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