Cadeau! En rue Gilbert...

L'entrée des autos du Conseil Départemental ne devrait pas obliger à un tel déballage de rigidités métalliques

Cadeau!

En réponse à l'article de la semaine précédente qui s'étonnait de l'absence de civilité de nos contemporains dans leur stationnement automobile en centre ville, quelle ne fut ma surprise de constater la pose quasi-magique ( car extrêmement rapide) de barrières et potelets rue Gilbert, en sortie du parking sous terrain du Conseil Départemental.

Baguette magique

Peu médiatisés, ces travaux ont été menés avec diligence. Il est vrai que le trottoir de cette rue était en très mauvais état, rendant cahotique le passage de véhicules à roues comme les trottinettes et poussettes. Et devant la façade latérale "moderne" du Conseil Départemental, on pouvait s'inquiéter pour la sécurité des passants. C'est surtout le stationnement sauvage des parents d'enfants scolarisés rue de la Préfecture qui va s'en trouver affecté et le trafic en général. Car l'enfer est pavé de bons sentiments. Qu'est ce qui va se passer suite à la disparition d'une trentaine de places de stationnement? La circulation autour du bloc de maison va augmenter et se ralentir lors des heures de sortie de bureaux, faute de pouvoir effectuer un arrêt minute pour embarquer les gamins. J'en prends le pari.

Second bémol

Le bel alignement de barrières est classique, de couleur sombre. Malgré la partie supérieure des potelets peintes en blanc, et des catadioptres sur les barrières, avec ma vue basse ( et malgré mes fonds de bouteille sur monture) je ne les voit pas bien, surtout la nuit. Des réflecteurs de lumières sur les tranches, est ce suffisant? Et pour avoir vu un gamin distrait s'impacter sur ce type de menuiserie métal inattendu, je pense que de classiques potelets en plastic dur ( et relativement souples) auraient suffit. Quant aux cyclistes qui auraient le malheur de chuter dessus....Pourvu qu'ils aient un casque! Question pratique: bel exercice que le croisement avec des personnes à mobilité réduite sur ce trottoir...Mission hasardeuse qui pousse le piéton vers la chaussée.

Marcelle LHEUR